Depuis un certain temps, des expressions très humiliantes ont pris corps dans le monde de l’enseignement supérieur et universitaire de la RDC : « les points sexuellement transmissibles, le code syllabus, les points politiquement transmissibles, le branchement, etc. ». Ces pratiques ont non seulement terni l’image de l’enseignement supérieur et universitaire, mais aussi la qualité de l’élite formée. Il est vrai que plusieurs diplômes ont été distribués gratuitement et peut être à coup de dollars aux personnes ne possédant aucune compétence en la matière. L’université a perdu son prestige et son honneur, et est devenue la cible de moquerie même des analphabètes. L’université est le centre de rayonnement de la société, elle doit fournir les efforts nécessaires pour redorer le blason terni. Le syllabus, le fascicule, le sexe, l’argent, la position politique de l’apprenant, etc. ne doivent pas être des conditions pour la réussite des apprenants. Si nous ne changeons pas de paradigme, la RDC aura beaucoup diplômés mais incapables d’amorcer une action de développement. Dans notre article : la responsabilité de l’élite dans la débâcle de la RDC, il a été démontré que le développement d’un pays n’est pas forcément lié aux ressources naturelle qu’il regorge, mais bien par la qualité de ses élites. D’où l’intérêt pour l’université congolaise de former une élite de qualité débarrassée des tares pour le développement de notre pays.
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