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Plus de 20.000 personnes, ayant fui les affrontements entre les forces armées de la République démocratique du Congo (CNRD/FDLR) et des rebelles du Conseil National Renaissance et la Démocratie CNRD/FDLR,  vivent dans des conditions difficiles à Kalehe dans la province du Sud-Kivu.

L’alerte est de l'Administrateur  assistant du Territoire de Kalehe en charge des questions économiques, financières et développement.

Pascal Cimana, qui s'est confié ce lundi à 7SUR7.CD, indique que ces déplacés manquent à manger et n’accèdent pas aux soins de santé.

Il déplore le fait que des cas de décès sont déjà enregistrés à cause de cette situation.« Ils sont à plus de 20 000.

Certains vivent dans des familles d’accueil  et d’autres passent la nuit à la belle étoile. Ils n’ont pas à manger, ils  n’accèdent pas aux soins.

Suite au manque de nourriture, certains déplacés commencent déjà à voler. D’autres se dirigent dans des champs des paysans, une situation qui occasionne souvent des arrestations arbitraires.

Une femme est morte de faim laissant derrière elle cinq orphelins », a-t-il déclaré.L’Administrateur assistant invite les autorités provinciales et nationales ainsi que les humanitaires à penser à l’assistance de ces déplacés.

« Nous demandons aux autorités provinciales et nationales de penser à ces déplacés pour les sauver.

Aux humanitaires et aux personnes de bonne volonté de porter assistance à ces habitants avant que le pire n’arrive.

Il y'a un problème de les prendre en charge. Ils sont dans des conditions inhumaines parce qu’on commence à enregistrer des morts parmi eux à cause de la famine », a-t-il souligné.

Il précise que ces déplacés viennent de plusieurs villages dans les hauts plateaux de Kalehe, notamment Twangere et Bushaka, et se sont dirigés vers le Kalehe littoral précisément à Nyabibwe, Mwikidja, Kasheke et Nyamukubi.

Il dit toutefois apprécier les opérations que les FARDC ont menées dans cette partie du Sud-Kivu.

« Je salue les opérations de l’armée dans mon entité pour mettre fin aux mouvement rebelles. Surtout les CNRD/FDLR qui continuent à être capturés et à se rendre grâce à la collaboration de la population locale.

Mais les déplacés ont peur de retourner dans leurs milieux et disent attendre que le calme reviennent », a-t-il déclaré.

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