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Josiah Obat : « En Ituri, les populations doivent œuvrer ensemble pour vivre dans la paix ». Photo MONUSCO/Martial KIZA BYAMUNGU

Publié le 06-08-2020 à 17:42:00 Actu securite

JOSIAH OBAT : « EN ITURI, LES POPULATIONS DOIVENT ŒUVRER ENSEMBLE POUR VIVRE DANS LA PAIX

Le  Chef de Bureau de la MONUSCO en Ituri, Josiah Obat, a visité les localités de Fataki et Roe  le 5 août dernier. C’était sa première visite dans ces localités de  la Province de l’Ituri depuis sa prise de fonction en début juillet 2020. Il était accompagné du général bangladais Abu Muhammad Ali, commandant du Secteur Nord de la Force de la MONUSCO.

Au cours de cette première visite dans ces deux localités du territoire de Djugu, le chef de Bureau a rencontré les troupes de la MONUSCO et les autorités locales, afin de s'impregner de la situation sur terrain.

« Mon constat est que la collaboration entre les Casques bleus basés ici, la population civile et les autorités est très, très bonne. J’ai été à Roe où il y a un grand camp de personnes déplacées, tous les groupes de leurs représentants que j’ai rencontrés m’ont rassuré que la MONUSCO réagit toujours énergiquement et efficacement chaque fois qu’il y a des menaces de groupes armés contre des civils. C’est un sentiment de satisfaction pour moi de constater que la population collabore bien avec la MONUSCO pour assurer la protection des civils », a déclaré Josiah Obat.

A Fataki, la population a souhaité que la base de la MONUSCO soit localisée au centre de la ville. Mais  le chef du Bureau de la MONUSCO estime que cela poserait quelques problèmes. « D’abord, il n’y a pas assez d’espace, puis, cela pourrait créer aussi une menace pour ces mêmes population », a-t-il dit. Mais les mêmes populations reconnaissent par ailleurs que chaque fois qu’il y a eu une menace, la MONUSCO a réagi très vite, bien que les casques bleus soient un peu éloignés de Fataki.

C’est un sentiment de satisfaction pour moi de constater que la population collabore bien avec la MONUSCO pour assurer la protection des civils 
A propos de l’augmentation des troupes demandées par la population, le chef du Bureau de la MONUSCO affirme que c’est un peu complexe pour le moment. « Comme vous le savez, la MONUSCO est en train de diminuer ses effectifs, on doit faire avec ce que nous avons comme ressources. Mais n’oubliez pas que nous travaillons aussi avec la PNC et les FARDC. Il faudrait peut-être voir de leur côté comment faire des plaidoyers pour obtenir une augmentation de troupes ».

Josiah Obat dit avoir constaté que, sur la base des témoignages de ses différents interlocuteurs, la situation sécuritaire s’est un peu améliorée. « Des entretiens que j’ai eus avec les FARDC, la PNC et la Société civile locale, tous m’ont dit que depuis l’arrivée des casques bleus là-bas, grâce à leur présence et aux patrouilles quotidiennes qu’ils font, la situation a quelque peu changé, positivement. Mais le problème, c’est que les menaces et les milices demeurent présentes. Comme je l’ai toujours dit, la solution n’est pas que militaire, ça nécessite beaucoup d’efforts de la part des autorités, de la population, des leaders communautaires… C’est une question de dialogue, de collaboration et de bon voisinage ».

Le chef de Bureau de la MONUSCO en Ituri  demande aux populations d’œuvrer pour qu’ils puissent vivre ensemble dans la paix. « Les problèmes ou conflits ne manquent jamais là où il y a des gens. Mais il faut trouver des moyens pacifiques pour les résoudre et créer un climat de la paix », a-t-il conclu.

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