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Hormis la réalisation de grands ouvrages sur l'étendue de la République Démocratique du Congo, l'agence congolaise des grands travaux, ACGT, a désormais des concessions grâce au partenariat public-privé. A en croire le directeur général de cette agence qui a échangé mardi 05  novembre avec le réseau des journalistes économiques et financiers sur la question, les frais issus du péage situé sur la nationale n°1 fruit d'un partenariat entre le ministère des infrastructures, travaux publics et réhabilitation et la société SOPECO a permis la réalisation et la prise en charge totale de quelques routes aussi bien à Kinshasa que dans le Kongo Central. "L' expérience permet de montrer que de Matadi à Kinshasa et  aujourd'hui avec l'extension de Matadi à Boma et de Boma à Moanda, la prise en charge est parfaite et vous savez que l'État a des difficultés pour faire face surtout aussi bien à la construction qu'à l'entretien. Le FONER qui a été créé est très limité dans sa façon de mobiliser les financements pour faire face aux entretiens", a expliqué Charles Médard Ilunga. Selon le numéro 1 de l'ACGT, la bonne gouvernance qui caractérise la gestion de ces concessions est à la base de plusieurs réalisations d'envergure. "Grâce à ses péages, nous avons par exemple construit la route de Bay Pass qui a coûté 59 millions de dollars, alors que les recettes annuelles de la concession avoisine à peine 35 ou 36 millions, nous avons construit la route UPN - Mitendi, une belle route aujourd'hui à Kinshasa grâce à cette concession, et nous sommes en train de moderniser la route de Boma à Matadi et la route de Boma à Moanda, grâce à cette concession nous avons construit un boulevard à Boma, le boulevard Joseph Kabila", a affirmé le directeur général de l'agence congolaise des grands travaux. Dans la province du Lualaba poursuit-il, c'est grâce à la concession qu'a été construit le pont Lualaba qui s'étend sur 702 m, rare pont en béton, on a construit la route Kolwezi - Likasi, grâce à la concession. "on est en plein travaux entre Lubumbashi et Likasi en train de moderniser et grâce à cette concession, aujourd'hui une nouvelle route est née à Lubumbashi appellée la route de contournement, 27Km des routes bitumés", a-t-il renchéri.  Quand à la traçabilité des recettes, Charles Médard Ilunga brandit la bonne gouvernance grâce à la crédibilité affichée par le concessionnaire sur fond d'une méthodologie mise en place s'agissant de la collecte des recettes. "Quand vous arrivez aux péages, vous verrez que les tarifs sont affichés, des guichets des banques qui fonctionnent, les usagers paient au niveau de la banque et donc les recettes sont automatiquement collectées par les banques et il y'a des mécanismes définis dans le contrat entre le ministère des ITPR et les concessionnaires sur les mécanismes de réaffectation et donc il y a une quotité qui est affectée au travaux et aujourd'hui ce qui est fait ce que plus ou moins 80% voir 90% des recettes sont automatiquement affectées aux travaux, une faible quotité est affectée aux provinces et ça par les voies bancaires", affirme celui qui est également président de l'ordre national des ingénieurs civil de la RDC. Il explique que contrairement aux années précédentes, aujourd'hui il y a des évaluations qui sont faites dans le seul but d'assurer la transparence dans la gestion des fonds issus de ces péages.

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