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Le pont Kasaï construit avant l’indépendance du pays a été sollicité de manière intensive ces derniers mois. Il s’est effondré vendredi 23 octobre 2020 au passage d’un gros camion. Photo droits tiers.

Publié le 12-11-2020 à 11:16:15 Actu Societe

Tshikapa : la société civile s’alarme sur les conditions de traversée de la rivière Kasaï

Des organisations de la société civile du Kasaï s’inquiètent des conditions de traversée de la rivière Kasaï, depuis que le pont jeté sur ce cours d’eau s’est effondré en octobre dernier.

Tous les matins, employés, commerçants, élèves et étudiants habitant la commune de Kele sont obligés de trouver un moyen pour traverser la rivière Kasaï et se rendre au centre-ville.

Selon le secrétaire exécutif du cadre de concertation de la société civile de Tshikapa, Eddy Mbonge, les habitants de la ville, qui doivent se déplacer d’une rive à l’autre de la rivière, sont obligés d’utiliser des pirogues. Ce qui pose des problèmes de sécurité notamment pour les enfants.

Pour Eddy Mbonge, les pirogues n’offrent pas de garantie sécuritaire. Il parle de risque de chavirement et de noyade.

« La situation est devenue très difficile pour les élèves, les étudiants […] qui traversent en pirogue. C’est une situation vraiment difficile qui risque d’aboutir à des naufrages et à beaucoup d’autres situations qui ne sont pas acceptables», fait-il observer.

Actuellement à Kinshasa, le gouverneur du Kasaï, Dieudonné Pieme, affirme pourtant que son gouvernement avait déjà pris des dispositions pour permettre une traversée sécurisée des personnes.

D’après Dieudonné Pieme, deux embarcations sont louées pour assurer le transport des personnes.

«Je vous confirme que les embarcations louées par le gouvernement provincial sont bel et bien opérationnelles. Moi-même, je ne suis pas à Tshikapa maintenant. Je ne peux pas affirmer que ce que vous dites et que ces personnes disent est vrai. Moi, je vous donne les dispositions qui sont mises en place», répond le gouverneur interrogé sur les inquiétudes de la société civile.

« Mais, poursuit le gouverneur Pieme, si vous me dites qu’il n’y en a pas et que vous en avez les preuves. Sur votre dénonciation, je vais faire vérifier Ça par mes services. »

Lu par: 1680 Personnes



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