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Publié le 03-04-2020 à 20:58:14 Actu Politique

Éditorial : Ordre et destin. Essai sur la théorie du complot à l'attention de l'intelligentsia congolaise pour l'édification d'un Congo libre et de la liberté

I. Le bicéphalisme sociétal et le pouvoir de possession. Les lumières doivent dirigées la société.

Toute société humaine est une entité sociopolitique homogène composée de deux catégories des membres. D'un côté, il y a des membres des lumières, c'est-à-dire éclairés par la connaissance parfaite du fonctionnement du système monde (mystique et physique) ; et, de l'autre côté, des membres non éclairés.

La première catégorie des membres sont des acteurs politiques actifs, d'autant plus que c'est à eux qu'incombe bien la lourde responsabilité de se servir de locomotive pour guider la société. Tandis que la deuxième catégorie des membres sont des acteurs politiques passifs, en ce sens qu'ils n'ont pas de décision à prendre sur la direction de la société. En lieu et place, ils délèguent leur pouvoir de décision aux membres de la première catégorie sensés être la locomotive de la société.

Les membres de la première catégorie organisent donc la société et ses fixent des objectifs à atteindre, et ce à court, à moyen et à long terme. Ils établissent, de façon alors intelligible, un ordre sociétal (mystico-spirituel, politique, économique, culturel, social, etc., qui canalise les énergies de tous les membres de la société de manière à permettre, avec efficacité et efficience, l'atteinte de ces assignations. Ils sont alors les seuls maîtres du jeu à bord. Au nom de leurs concitoyens, ils disposent de plein gré leur terre. Ils forgent le chemin pour le salut de leur nation. Ils sont dépositaires des idées-forces, c'est-à-dire des idées qui ont la force de la transformation de leur espace de vie, en créant des meilleures conditions d'existence y relatives ; et font triompher ces idées. Également, ils maîtrisent ce que sera leur destin entant que peuple et entant que nation.

À supposer, par exemple, que les choses s'organisaient de telle sorte que nous faisons croire aux autres membres de la société que nous sommes deux personnes différentes (de gauche et de droite), alors que, en réalité, nous ne sommes qu'une seule et même personne. Voilà alors le vrai sens de la démocratie, chez les hommes illuminés ; c'est-à-dire ce genre de démocratie de liberté assumée et non téléguidée et controlée à partir de l'extérieur.

En effet, la démocratie, au-delà des apparences de liberté qu'elle donne, est en réalité ce qu'elle est à l'endroit la dictature. Mais elle n'est pas n'importe quelle dictature. Elle est plutôt cette dictature d'intelligence et de sagesse portée par des hommes des lumières qui ont une vision claire et grande nature de leur société et s'organisent de manière à s'emparer de la qualité privilégiée de "représentation du peuple", en gouvernant le pays pour offrir à leurs concitoyens un espace de vie garant du bien-être et du bonheur partagé par tous.

À propos justement de la qualité privilégiée de "représentation de peuple". Il est impérieux de faire remarquer quelque chose d'important, et ce pour plus de compréhension possible : que le terme peuple est un concept monosémique, souvent très mal usité. Il faut dire du terme <> que c'est un concept qui ne se rapporte exclusivement qu'à la représentation des citoyens. C'est-à-dire qu'il ne peut y avoir de la prévalence de la qualité de peuple en dehors des éléments du système de formalisation constitué de l'acte ou de l'action. Peuple signifie représentation ou, si vous voulez, institutions. En d'autres termes, ne peut se prévaloir de peuple que la représentation formalisée des citoyens d'un territoire donné. Ce qui équivaut à dire qu'en dehors de ce système, le concept peuple est vide de sens et de contenu. C'est pourquoi, et ce pour de besoin de clarification de langage, des membres d'une société qui s'assimiléraient confusément au peuple devraient être désignés plutôt comme des citoyens. Le peuple n'agit qu'au travers de sa représentation institutionnelle et par lui-même, éventuellement, que lorsqu'on lui fait exprimer une volonté par l'entremise du vote.

La liberté n'est pas toujours liberté comme cela se laisse croire dans le chef de commun des mortels ; ces espèces d'hommes pourvu de deux yeux pour voir, mais ils ne voient pas, hélas ! Savais-vous pourquoi ? Et bien, c'est parce qu'ils en manquent, chacun, le troisième œil sur le front. En réalité, la liberté est toujours ce qu'un minuscule groupe des hommes illuminés choisissents pour offrir aux autres membres de la communauté. Ces autres membres n'étant pas éclairés, toujours enfermés dans un labyrinthe ténébreux, risquent de se choisir, pour eux-mêmes et pour la société, le cas échéant, une liberté qui n'en serait pas une, c'est-à-dire une liberté de régression sociétal plutôt que celle de sa progression.

Cette autre catégorie des membres de la société, regroupés en masse compacte des moutons, est tellement aveugle qu'il ne faille jamais s'hasarder de leur laisser la latitude de jouer avec les choses de l'existence, réservées au seul domaine de l'esprit, lesquelles impliquent la responsabilité de l'être peuple et de l'être nation dans le monde, par rapport à son destin. Ici, l'objectif est simple. C'est celui de contrôler e cerveau, sinon d'orienter le raisonnement des citoyens, question justement de ne leur faire faire des choses que dont ils ont besoin, et ce pour l'intérêt du pays, mais aussi pour leur propre bonheur.

Le groupuscule des hommes éclairés de la société, ce corpus de l'intelligentsia constitué en troisième oeil de la société, construit un système de gouvernance qui répond à une vision du monde coulée dans un projet d'ambition réalisable dans mille ans, par exemple, et en élabore un plan d'exécution. En fait, ces sont des grands ambitieux, ces illuminés. Ils rêvent tellement grand, pour autant qu'il leur faut de prendre la direction de leur pays afin de conduire celui-ci vers une meilleure destination dont ils ont d'ailleurs la maîtrise pour y avoir été déjà une fois.

En réalité, ces hommes sont des hommes de l'histoire. L'histoire les a choisit pour des responsabilités d'existence, celle notamment de conduire les autres hommes. Ils sont illuminés par une connaissance parfaite sur l'avenir. C'est pourquoi ils en établissent l'ordre de la connaissance mystique et initiatique dans l'objectif justement de disposer le monde en se communiant avec lui. Leur projet de gouvernance de mille ans et son plan d'exécution subséquent sont gardés secret au grand public et ne peuvent alors y avoir accès que des initiés recrutés notamment dans des universités et instituts supérieurs, ces hauts lieu pour la formation des élites (philosophes, scientifiques, économistes, politologues, sociologues, juristes, historiens, psychologues, etc., les plus intelligents). Puisqu'ils sont élus de l'histoire, il leurs est alors légitime de vouloir prendre un jour le règne du monde, de diriger le monde, et ce à la grande satisfaction des nations du monde et pour le bonheur de l'humanité.

L'idée, ici, notamment est d'emmener l'intelligentsia congolaise a comprendre l'impératif de revenir aux fondamentaux de l'idée de l'État, c'est-à-dire revenir sur les raisons premières qui ont prévalu à l'idée de la création de l'État, notamment : la protection des citoyens, la création des meilleures conditions de vie pour garantir le bien-être des citoyens et le progrès de la société, etc. Il faut faire jouer à l'État ses rôles régaliens. En d'autres termes, il faut que l'État soit véritablement cet instrument de protection et de garant de la vie humaine et du bonheur de ses citoyens. Et non pas ce mécanisme au travers duquel l'on se servirait pour détruire la vie de leurs semblables, vos compatriote, par des actes d'atrocités et parfois même par des procédés moralement acceptables.

Comprenez que c'est l'histoire et le destin d'un grand peuple qu'il s'agisse, celui donc du Congo.

II. L'élite congolaise à l'épreuve du défi africain du millénaire : l'Afrique doit diriger le monde.

Un grand penseur et fervent défenseur d'une Afrique libre et de la liberté, en la personne de Frantz Fanon, disait ceci à propos de l'Afrique, je cité : << l'Afrique a la forme d'un revolver dont la gâchette est placée au Zaïre, aujourd'hui République démocratique du Congo>>.

Que devrions nous comprendre de cette présentation magistrale de l'esprit illuminé de ce que sera l'avenir de l'Afrique, en ce qu'elle fera trembler le monde, si ce n'est que prendre conscience de la lourde responsabilité que l'ordre mystique du système monde repose sur les épaules de l'intelligentsia congolaise, par rapport non seulement de l'avenir de l'Afrique, mais aussi de celui du monde.

Si l'Afrique est menacée, c'est bien donc l'humanité tout entière qui est menacée. Et si le Congo prends ses responsabilités historiques en main, c'est l'Afrique et le monde qui se sauvent de justesse entre les griffes de godzilla, ce monstre, toujours avide du sang humain, qui ne trouve satisfaction que lorsque l'humanité perd tout espoir de survie dans univers capitaliste.

Et, donc, faire triompher la liberté au Congo sera un acte salvateur pour libérer, par la suite, l'Afrique et l'humanité du joug de l'oppression du capitalisme néolibérale. Du coup, l'intelligentsia congolaise se présente désormais comme l'alternative efficace et crédible d'un ordre mondial odieux voué à la disparition. La gouvernance mondiale actuelle a lamentablement échoué à l'idéal d'édification d'un monde meilleur, celui donc garant de paix, de justice et de liberté partagées entre les peuples et nations du monde.

La responsabilité étant donc énorme et le défi à la hauteur de l'enjeu existentiel, le Congo de Lumumba et de Kimbangu n'a plus droit à l'erreur. C'est pourquoi il est temps, aujourd'hui, pour que le Congo sort de sa torpeur ; que le Congo brise l'élan de son mutisme légendaire et se lancer dans la course des grands peuples de l'histoire. C'est-à-dire que le temps de la remise en question est enfin arrivé pour cette grande nation encore en ignorance. C'est la remise en question de son histoire pour lui permettre de rebondir dans l'histoire universelle. L'histoire universelle est un odyssée de l'existence humaine programmé et réglementé par le Temps en faisant triompher des peuples sur d'autres peuples de façon alors cyclique, selon les époques. Et nul peuple, quel qu'il soit, ne peut donc déroger à cet ordre mystique.

L'intelligentsia congolaise se doit de penser autrement le Congo pour changer la cour de l'histoire du monde. Penser autrement le Congo, c'est aller aux antipodes de l'ordre de la subordination occidentale (coloniale) de 1885, en Berlin ; c'est sortir le Congo des sentiers battus pour se proposer des nouvelles voies qui conduisent au destin des grandes nations de l'histoire. Le peuple congolais se doit d'inscrire son non dans le registre de l'histoire des peuples qui ont conquises le monde.

Aujourd'hui, il se passe des choses dans le monde qui, en principe, devraient retenir notre attention. C'est que l'occident n'est plus avec l'histoire. Il est égaré dans le temps. L'histoire a choisit un autre peuple pour lui succéder. Ainsi va l'ordre cyclique de l'histoire du monde. Un autre peuple est toujours remplacé par un autre. Personne ne reste éternelle sur le trône !

Nous devrions, nous congolais, être très regardant de la suite des événements du monde, de manière à nous préparer pour des grands moments qui se profilent à l'horizon. Après la nation qui succédera à l'occident, ça devra être nous, pourquoi pas, la prochaine nation sur la liste. Car, nous devrions le savoir que le règne de l'occident est déjà à son crépuscule. Le monde va connaître très bientôt des très grandes mutations. Le centre de gravité du monde va basculer de l'occident à l'orient.

Qui sait, peut-être, si le coronavirus covid-19 serait cette troisième guerre mondiale que beaucoup redoutait l'avènement, et qui serait la cause de la chute des uns et de l'élévation de l'autre, comme cela avait été avec la deuxième guerre mondiale (l'histoire de l'Allemagne et des USA) ?

Je rêve pour le Congo, ma patrie, et, par conséquent, pour l'Afrique, mon continent, un destin de première puissance mondiale. Et dans mon intime conviction, je ne doute pas un seul instant qu'un jour l'histoire du Congo de Lumumba et celle de l'Afrique de Cheik Anta Diop, de Sankara et de Khadafi connaîtra à nouveau ses moments des lumières et ses jours glorieux comme du temps de l'Égypte antique.

Également, je suis convaincu que bientôt là les dignes fils du Congo et d'Afrique, ces grands esprits, se lèveront des cendres de l'histoire, tous unis comme un seul homme, pour mettre en branle ce processus de destin de première puissance mondiale. Et, ce jour là, ce sera, en effet, le début d'une ère nouvelle pour un monde nouveau et meilleur. Un monde où la paix, la justice et la liberté véritables seront le partage de toutes les nations du monde ; et que le bonheur en sera un oasis pour l'humanité. À dire vrai, l'humanité a plus que jamais besoin d'un autre nouvel ordre mondial !

Considérant les soixante années passées inutilement dans l'adversité spirituelle, occasionnant ainsi en nous plus de conflit plutôt que de la concorde et de l'harmonie ; plus de haine et d'animosité plutôt que de l'amour ; plus d'émotion plutôt que de la raison ; plus de trahison plutôt que de la loyauté ; plus de futilité plutôt que d'utilité ; plus de désunion plutôt que de l'union et de l'unité, etc., Je voudrais, en épilogue de cet article, lancer un vibrant appelle à l'attention de l'intelligentsia congolaise, toutes tendances confondues (scientifiques, politiques, religieux, culturels, etc.), en vue d'une rencontre sociétal inédite de la refondation de la nation de manière à converger les esprits dans une dynamique de l'union. Il faut redonner à la république démocratique du Congo, notre pays, toutes ces chances de renaître de ces cendres de l'histoire et de faire renaître l'Afrique.

C'est pourquoi, nous devrions donc mettre fin à des choses qui, visiblement, ne nous ont servis absolument à rien des décennies durant. Comme, par exemple, de tendance et sensibilité tribale, politique et parfois même religieuse pour donner lieu plutôt à l'unité métaphysique des esprits, réunis dans un sanctuaire de dialogue et débat, autours des valeurs morales et républicaines, en vue de réfléchir sur ce que nous voulons de l'avenir de notre pays dans ses rapports avec l'Afrique et le monde, de façon à élaborer, ensemble, non seulement un document stratégique de vision et d'ambition que je propose de nommer : projet de la liberté du Congo pour la conquête du monde ; mais aussi un projet de nouvelle constitution adaptée.

On n'a surtout pas d'autre choix que de suivre cette voie. Car, ceux qui nous ont précédés sur cette prestigieuse terre du Congo (nos aïeux), et ceux-là qui vont certainement nous succéder sur cette même terre (nos progénitures), nous regardent, tous, de là où ils sont. Ils n'attendent qu'une seule chose de nous : c'est que nous nous montrions dignes du mérite d'être propriétaires générationnelle de cette terre en lui donnant ce qu'elle mérite de plus précieux de l'existence de nation : la liberté. Nous avons, donc, le devoir sacré, celui de bâtir, au coeur de l'Afrique, une nation libre, forte et première puissance mondiale. Et il me semble que le moment est propice qu'il faut en profiter, pendant que le monde est dans la tourmente des effets néfastes de la guerre biologique du coronavirus covid-19 que nous assistons depuis un certain temps. L'occasion faisant le larron, il serait alors mieux de la saisir. Les changements vont s'opérer dans le monde. Et il ne faudrait pas, à cet effet, que nous restions, pendant ces instants là, inactifs faisant preuve d'un peuple toujours prédisposé à recevoir ou si vous voulez à se soumettre fidèlement aux diktats du nouvel empereur du monde qui s'apprête bien déjà à monter sur le trône de l'histoire.

C'est maintenant, justement, qu'il faut faire preuve d'intelligence anticipative et stratégique. Ne nous laissons pas se faire surprendre par les évènements à venir. L'histoire universelle appartient aux peuples de vision, et donc aux peuples du troisième oeil sur le front qui voient au-delà de l'Himalaya en vue de se prémunir des évènements.

C'est à toi, l'intelligentsia congolaise, que je m'adresse !

À suivre...

Mulumba Kanyinda Patrick, philosophe et homme politique congolais.

Pour tout contact : +243 823 643 189 - 855 858 809.

Lu par: 1915 Personnes



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Commentaires par article

Mathieu badjoko

En lisant les premières lignes, je m'étais persuadé de pouvoir donné mon avis dans les 30 minutes qui suivraient! Plus je me plongeais dans la profondeur de la pensé, plus je réalisais la haute facture de la main ainsi que de la pensée. DES ÊTRES ÉCLAIRÉS... une très belle appréhension qui nous pousse au questionnement: en faisons-nous parti ou pas? En avons-nous dans mon pays ou pas? A la dernière question il est plus qu'évident que nous en disposons car comment l'auteur de cet article n'en ferait il pas parti? Quand à moi-même, le question est toujours de mise car l'auteur me pousse à un travail de découverte interne au plus profond de mon être... Effectivement, sans ces êtres nul ne saurai guider ni assoir les principes fondamentaux fixant la destiné de l'émergence d'une nation en occurrence mon pays la République Démocratique du Congo. LA DÉMOCRATIE... une illusion, une dictature couvert d'un voile! Une perception adéquate et idéale qui se doit de s'adapter aux réalités profonde de mon pays et non une adaptation erronée et à l'aveugle sous acculturation occidentale... L'AUTEUR...il ne fait aucun doute qu'il fait parti de ce fil conducteur nécessaire (mèche) nécessaire à allumer cette bougie qui n'est autre mon pays afin d'éclairer l'Afrique...la République Démocratique du Congo, la gâchette de l'Afrique...l'auteur, l'une des gâchettes du Congo. Pour appuyer sur la gâchette Congo, il faut avant tout appuyer sur les rares gâchettes qu'elle comporte et l'une de ces gâchette et bel et bien l'auteur de cet article!

Publié le 06-04-2020 à 21:16:23
Lars Malcolm

C'est un article super enrichissant que j'invite à toute personne visitant ce site à lire. Les leaders congolais du demain doivent d'abord comprendre les enjeux de la gouvernance s'ils refusent de tomber dans les pièges des colonisateurs. Et si l'homme congolais ne s'évertue pas à trouver l'issue qui lui est propre, La Chine ou Lorient répétera en ce siècle, ce que l'Europe a fait depuis 1482, jusqu'à nos jours

Publié le 06-04-2020 à 18:45:44

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