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L'artiste Congolais de renon international Koffi Olomide a officiellement déposé sa plainte jeudi 26 septembre dernier via son avocat, au Parquet près la Cour de Cassation contre les agents de l'ordre, auteurs de son interpellation.Après dépôt de ladite plainte, le chanteur Congolais a, devant la presse, déclaré que l'époque de la dictature est passée. Pour Koffi Olomide, dans le Congo d'aujourd'hui, il n'y a plus de place pour le diktat."J'en appelle à tous les Congolais qui aiment la liberté, qui aiment le Congo de la liberté, où il n'y a pas d'oppression. On est plus dans le système de la dictature de la garde civile de Mobutu, c'est fini ça. On est aujourd'hui au Congo de monsieur Félix Tshisekedi, il nous a promis beaucoup et moi j'ai confiance. Il n'y a plus de place pour le diktat ni les dictatures. Il n'y a plus de place pour l'oppression ni la contrainte. Il faut que le Congolais se sente à l'aise chez lui", a dit Koffi Olomide.En outre, l'artiste Congolais estime que le rôle de la Censure est de vérifier le contenu des chansons et non de faire payer de l'argent aux artistes."La Censure s'apprend à tout ce qui porte atteinte aux bonnes moeurs de la société. Qui a repéré une phrase, un mot indécent dans la chanson Alidor, Esclave, Élégance... dans la chanson La Femme de quelqu'un il y a quoi d'indécent? Comment voulez-vous que Alidor est là depuis 3 ou 4 ans sans problème mais c'est semble-t-il une question de procédure, il faut aller payer de l'argent. Mais moi, je ne peux pas accepter ce qui se contredit. Ou vous êtes là pour réprimer les mauvaises moeurs, c'est pas parce que quelqu'un paye de l'argent que la chanson devient potable", a déploré Koffi Olomide.Pour rappel, Koffi Olomide a été interpellé dans la matinée du mercredi 25 septembre 2019 au quartier Mont-Fleury par des agents de la Police judiciaire.Selon son avocat, maître Tony Mwaba, le patron du groupe musical Le Quartier Latin a été interpellé parce que selon la Commission de Censure et des Spectacles, Koffi Olomide est un "récidiviste" qui a fait preuve "d'incivisme" en refusant de répondre à ses invitations et de se soumettre aux règles de la Censure.Parmi les chansons censurées, figurent notamment "Alidor" que l'artiste a dédié à son épouse et "La femme de quelqu'un", un morceau en featuring avec Singuila. 7sur7.cd

Lu par: 1983 Personnes

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