PLACER VOS
ANNONCES ICI

CONTACTEZ NOUS
au +243 977 868 579

La CENI a ouvert le bureau de réception des candidatures (BRC) pour les élections législatives 
La revue africaine d'environnement  et d'agriculture procédera à la publication d un nouveau numéro  VOL. 6, N°2,Juin 2023, ce 30 juin 2023

Publié le 10-11-2020 à 19:48:24 Actu Politique

Sud-Kivu : le ministre provincial de l'intérieur sollicite l'annulation du statut de commune conféré à Minembwe

Le ministre provincial de l'intérieur du Sud-Kivu a annoncé ,ce mardi 10 novembre, avoir pris officiellement la décision en vue d'annuler l'installation des dirigeants de la commune rurale de Minembwe. C'était au cours de son interpellation à l'Assemblée provinciale.

"C'est ainsi que par ma lettre numéro 2709 du 15 octobre 2020, j'ai informé monsieur le gouverneur de province de ma décision de procéder à l'annulation du procès verbal d'installation du bourgmestre de la commune de Minembwe du 28 septembre dernier pour ne pas donner l'impression d'être en contradiction avec la décision du chef de l'État",a déclaré le ministre Lwabanji Lwasingabo.

Il a par ailleurs reconnu qu'il avait procédé à la lecture du PV d'installation de dirigeants de la commune de Minembwe le 28 septembre dernier. Pour lui, la commune était officiellement créée par le Premier ministre, chef du gouvernement de Augustin Matata Mponyo en 2013.

"Je confirme que j'ai effectivement procédé à la lecture du Procès verbal d'installation du bourgmestre de la commune de Minembwe en date du 28 septembre 2020, légaliste que je suis, ma conviction était que la commune de Minembwe est une commune créée officiellement par l'autorité compétente, qui est le premier ministre Matata par son décret du 13 juin 2013 conférant le statut des ville et communes à certaines agglomérations de la République du Sud-Kivu", a-t-il ajouté.
Contexte

Le bourgmestre de Minembwe était installé le 28 septembre en présence notamment du ministre d’Etat de la décentralisation et réformes institutionnelles, du ministre de la défense nationale, du gouverneur du Sud-Kivu, des chefs de la police et de l’armée ainsi que des dix députés nationaux.

Au cours de la plénière du lundi 19 octobre, les députés avaient posé une vingtaine de questions au patron de la décentralisation après son interpellation initiée par le député Muhindo Nzangi. Ruberwa avait, dans son exposé, confié que c’est le gouvernement provincial qui avait installé Gad Mukiza notifié depuis deux ans. Des allégations rejetées juste après par l’incriminé dans un communiqué.

Selon les textes de la chambre basse du parlement, après la réponse du ministre d’Etat, la parole sera accordée à Muhindo Nzangi, initiateur de l'interpellation pour une conclusion. Sa démarche peut aboutir à des recommandations ou il peut la transformer en motion de défiance s'il estime que les réponses ne sont pas satisfaisantes. Dans cette seconde hypothèse, il lui faudrait au moins 51 signatures de ses collègues pour que cette motion soit portée et débattue en plénière.

Lu par: 1627 Personnes



Actualité.cd

PLACER VOS
ANNONCES ICI

CONTACTEZ NOUS
au +243 977 868 579




Commentaires par article

Restez chez vous
Covid-19