Le candidat malheureux aux élections de 2018, Martin Fayulu Madidi a présenté son plan de sortie de crise, jeudi 6 février dernier, au cours de leur échange avec la première ministre Belge, Sophie Wilmès à Faden House.
Face à la crise qui se vit au pays, Martin Fayulu ne reste toujours pas indifférent. C'était une opportunité pour lui de mettre sur la table une proposition de sortie de crise dans le but de restaurer l'État Congolais.
« J'ai mis sur la table une proposition de sortie de crise et je lui ai dit comment ça se déclinait, c'est-à-dire, mettre en place un haut conseil national des réformes institutionnelles après discussion. Et que ce haut conseil devait s'occuper des réformes urgentes et nécessaires, parce qu'on doit opérer des réformes avant toute élection. Nous avons pensé que ces réformes peuvent nous prendre 18 mois pour qu'elles soient mises en place et après nous devons mettre en oeuvre un programme d'urgence du redressement national, ensuite, organiser des nouvelles élections, élections générales, élections anticipées, 18 mois après qu'on a mis en place des réformes », a déclaré Martin Fayulu dans une interview accordée à nos confrères d'actualité.cd
A en croire Martin Fayulu, pendant ce temps des réformes, la coalition Fcc-Cach continuera à faire ce qu'elle fait.Par ailleurs, Martin Fayulu souhaite l'implication de la communauté internationale pour la mise en application de ce plan de sortie de crise enfin de respecter la souveraineté nationale du peuple congolais.
"Nous attendons de son pays, la Belgique et de toute la communauté internationale de ne pas laisser un individu moins un groupe d'individus confisquer la souveraineté nationale du peuple congolais. C'est tout ce qu'on attend, pas autre chose. Parce qu'on lui a dit que la coopération que la Belgique fait, ce n’est pas la coopération avec les individus, c'est avec le peuple Congolais.
La solidarité, c'est avec le peuple Congolais" a déclaré Martin Fayulu.Signalons que la première ministre belge s'est entretenu avec Martin Fayulu juste après leur échange avec le chef de l'État Congolais.
Lu par: 1815 Personnes
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