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A charge du directeur de cabinet du président de la république, le ministère public impute à  Vital Kamerhe trois chefs d’accusation notamment le détournements des deniers publics, le blanchiment des capitaux et corruption.

En attendant la confirmation des faits par le tribunal, Vital Kamerhe est présumé co-auteur, avec Jammal Samih, de la commission des actes punissables par la loi, en détournant 48 831 148 USD payés à la société SAMIBO appartenant a Jamal Samih et 2 137 500 USD payés à la Société HUSMAL SARL destinés à la construction de 1500 et 3000 maisons préfabriquées.

Le président de l'union pour la nation congolaise et le DG de la société SAMIBO créée en 2019 ont procédé par le blanchiment des capitaux.

Vital Kamerhe est reproché d’avoir accepté, indirectement par l’intermédiaire de sa belle-fille, la Cession d’une concession, plusieurs avantages pécuniaires indus, afin d’abuser de son influence réelle en tant que superviseur du programme de 100 jours du chef de l’Etat, en violation de la procédure d’appels d’offres publique des seuils fixés par la législation en matière de passation des marchés par voie de gré à gré.

Il sied de signaler que si ces faits venaient à être confirmés par le tribunal, au regard des dispositions pertinentes du Code pénal, ces faits sont punissables d’une peine de 15 ans de servitude pénale et d’une amende de 500 000 à un million de francs congolais constants, si l’acte susvisé, commis par l’agent public ou toute autre personne, dans l’exercice de ses fonctions, de son emploi ou de sa mission, constitue une infraction.

Lu par: 1901 Personnes

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