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Soupçonné par la justice de fautes graves de gestion et de détournements de fonds dans le cadre du « programme d'urgence des 100 premiers jours du Chef de l'Etat Félix Tshisekedi ».  sa mise en liberté provisoire ou non sera statué cet après-midi en attendant d’éventuelles confrontations qui sont de moins en moins à l’ordre du jour. 

Vital Kamerhe, devrait  vite être confronté à ses contradicteurs après son arrestation mais finalement vendredi, le procureur a préféré poursuivre les auditions.  Un responsable du secrétariat général de la santé était entendu sur une affaire d’achats de produits pharmaceutiques. Un des multiples dossiers sur lesquels le directeur de cabinet aura à répondre.

« Les indices de culpabilité qui pourrait peser sur sa personne ne sont pas établis. Il a fourni beaucoup de pièces très convaincantes et nous avons trouvé qu'il était bon qu'on lui accorde la liberté provisoire, pour que monsieur Kamerhe continue à coopérer et collaborer avec la justice. » Pour cette audition supplémentaire, Vital Kamerhe a eu recours aux comptables susceptibles de prouver ses dires. 

L'accusation s'est rétracté quant aux confrontations, elles n'auront lieu que la semaine prochaine. Ce délai serait, de source judiciaire, pour recueillir de nouvelles dépositions et documents de nature à éclairer les agissements du directeur de cabinet du président.

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